PHIL SELWAY : WEATHERHOUSE (1)
23 octobre 2014. 16h. Entre Oxford et Paris. « Je suis lĂ , c’est bien moi ! », entends-je enfin Ă l’autre bout du fil. C’est Philip Selway. Après quelques appels infructueux, le musicien anglais vient de sauver l’entretien en me rappelant personnellement et s’excuse illico pour avoir failli faire faux bond. « Je mettais en boĂ®te une interview pour une radio publique amĂ©ricaine. Il fallait un enregistrement nickel et mon ingĂ©nieur du son avait tout fait pour, mais j’ai fait foirer un truc au moment de m’y mettre. On a donc dĂ» tout refaire. DĂ©solĂ©, vraiment. »
S’il reçoit ces sollicitations, c’est que « le batteur de Radiohead » vient de sortir son deuxième album en tant que songwriter. Certains ne l’avaient peut-ĂŞtre pas notĂ© ou pas vraiment comme moi Ă©coutĂ©, mais il y a quatre ans, Selway (dans la foulĂ©e de Thom Yorke) s’Ă©mancipait aussi du giron de Radiohead en livrant le très pop folk Familial. Sur la mĂŞme trame chant gracile, Ă©criture fine, Weatherhouse rĂ©vèle (ou confirme) qu’on tient lĂ un vrai auteur, compositeur, interprète. Avec une belle voix, mĂ©lancolique amie, et un nouvel atout : du soundwriting.
A vrai dire Weatherhouse donne l’impression d’un habile dosage entre les chansons ascĂ©tiques et peu sexy de Familial et les dĂ©coctions Ă©lectro-trip hop du premier album d’Ultraista, formĂ© par Nigel Godrich, le producteur de Radiohead, et le batteur producteur multi-instrumentiste Joey Waronker. C’est plus solide qu’Ultraista, et en un sens (sacrilège ?) plus consistant que les dernières divagations Ă©lectro solo de Thom Yorke (Tomorrow’s Modern Boxes) tout en Ă©tant moins excitant (prière !) que ce que continue de sortir jusqu’Ă prĂ©sent Radiohead.
En ce moment Phil Selway partage d’ailleurs son temps entre promotion de son nouvel album, concerts basĂ©s sur ce nouveau rĂ©pertoire et sessions de studio pour (mystère, magie, avenir !) le neuvième album de Radiohead. Le 6 fĂ©vrier 2015, Ă la Maroquinerie pour son unique date parisienne, il donnera un joli show(case) avec Katherine Mann (piano, violon, scie), Adem Ilhan (guitare, basse) et Chris Vatalaro (batteur). Son costume, son charisme et son jeu de scène seront discutables, mais lumières et son seront nickel. Rien Ă refaire, rien Ă dire !
« Je ne pouvais faire du jetable »
Bonjour Phil. Alors, es-tu content de l’accueil rĂ©servĂ© Ă ce nouvel album ?
Oui, d’après ce que j’ai lu et ce qu’on m’en a rapportĂ©, il a l’air bien reçu, les gens semblent l’écouter Ă sa juste valeur, sans ĂŞtre biaisĂ©s par ce que j’ai pu faire avant, sans se faire avoir par l’Ă©tiquette Radiohead. Je ne peux pas lutter contre ça, ce groupe est ma plus grosse expĂ©rience musicale, les gens ne peuvent donc pas ne pas y penser. Et je l’accepte. Mais Ă un moment tu as besoin qu’on te dise clairement ce que vaut ta musique. Weatherhouse semble pris pour ce qu’il est, donc ça me fait plaisir. Je ne peux pas vraiment en demander plus.
Est-ce ce genre de rĂ©actions sur le premier album qui t’ont motivĂ© Ă continuer en solo ?
Complètement ! Je me suis posĂ© beaucoup de questions quand j’ai fait Familial. Notamment si je pouvais ĂŞtre convaincant en tant que singer-songwriter et le grand truc de ce premier album c’est qu’il m’a permis de commencer Ă trouver ma voix. J’avais donc basĂ© les arrangements autour d’elle. D’oĂą un disque assez intime, acoustique, chuchotĂ©. Cette fois, j’avais plus confiance en mon chant.
D’oĂą des sons plus pop, modernes, ds arrangements un peu electronica ?
Oui, comme ma voix n’a pas eu Ă orienter les arrangements, j’ai pu faire ce qui me semblait le plus excitant. Par exemple, c’est comme ça j’ai pu finir « It Will End in Tears », morceau que j’avais mis de cĂ´tĂ© Ă l’époque de Familial. Il y a quatre ans je ne savais pas quoi en faire car elle avait besoin d’un son plus riche, sophistiquĂ©. Ce son, j’ai rĂ©ussi Ă le faire sur ce nouvel album donc ça collait. Et ça je le dois Ă la rencontre de deux nouveaux partenaires : Quinta (Katherine Mann – nda) et Adem Ilham. Quinta a jouĂ© un grand rĂ´le pour tout ce qui est instrumentations, arrangements et Adem a produit le disque.
Tu ne voulais pas le faire produire par Nigel ?
Je travaille rĂ©gulièrement avec lui dans Radiohead et c’est fantastique. D’ailleurs on va de nouveau travailler avec lui, mais cet album dĂ©coule vraiment de ma relation musicale avec Adem et Quinta. On a commencĂ© Ă jouer tous les trois quand il m’a fallu transposer Familial sur scène et j’ai vraiment senti qu’on avait quelque chose Ă faire ensemble, en termes d’affinitĂ© musicale et d’horizon qui s’ouvraient devant nous. Adem est un super producteur. Par contre on a bossĂ© dans le studio de Radiohead, en pĂ©riphĂ©rie d’Oxford. Donc on a eu accès Ă toute une palette d’instruments de pointe et on ne s’est pas gĂŞnĂ©.
A propos de l’Ă©tiquette Radiohead, que penses-tu d’un morceau comme « Ghosts » sur ton nouvel album ? Ne trouves-tu pas qu’il a des accents d’ « Exit Music » ?
Oui, je vois ce que tu veux dire. A l’Ă©poque de Familial dès que je sortais un truc qui sonnait un peu Radiohead, je me censurais. Je n’osais pas aller dans ce sens. Je n’Ă©tais pas censĂ© faire ça sur un album solo. Mais maintenant, je suis prĂŞt Ă accepter que c’est une grosse part de ce que je suis. Du coup musicalement si un morceau fonctionne bien comme ça j’assume d’aller par lĂ . Et oui, « Ghosts » est probablement une des chansons de Weatherhouse qui est le plus marquĂ©e du sceau de Radiohead. Oui, « Ghosts » est sĂ»rement une des chansons les plus Radiohead de Weatherhouse.
De quoi parle « Ghosts » ?
D’angoisses nocturnes. Durant une courte pĂ©riode de ma vie je me rĂ©veillais avec l’impression d’avoir Ă©tĂ© menacĂ© durant mon sommeil, c’Ă©tait un sentiment de panique et de claustrophobie qui me faisait me lever. L’idĂ©e c’Ă©tait donc de capturer cette impression en musique et c’est intĂ©ressant quand tu Ă©cris sur ce genre de choses qui t’arrivent, tu peux voir si le recul crĂ©atif va t’aider Ă reprendre le dessus sur cette chose qui t’oppresse. J’ai trouvĂ© que j’en avais livrĂ© une description convaincante. J’espère qu’elle l’est.
C’est peut-ĂŞtre pour ça que « Ghosts » voisine dans les mĂŞmes eaux mĂ©lodiques que « Exit Music » car dans cette dernière il est aussi question de se rĂ©veiller d’un mauvais rĂŞve, de sortir de son lit et de fuir l’oppresseur…
Oui, c’est une coĂŻncidence…
Qu’est-ce qu’une weatherhouse (qu’on pourrait traduire par « maison Ă mĂ©tĂ©o » en français) et pourquoi as-tu nommĂ© cet album ainsi ?
Une weatherhouse c’est un peu comme un coucou mécanique, c’est une sorte de petite maison miniature avec deux portes et deux figurines à l’intérieur. Les deux figurines sont reliées l’une à l’autre par une tige et selon le temps qu’il fait, beau ou moche, une des deux figurines sort de la maison. Je trouvais que c’était une bonne métaphore pour décrire certaines relations humaines. Je l’ai utilisée dans le texte d’ « It Will End in Tears ». Mais ce n’est pas vraiment moi qui ai choisi ce titre d’album. En fait au moment de réaliser la pochette, j’ai contacté Ted Dewan, un ami artiste, et c’est lui qui a eu cette idée après avoir écouté les premiers mix de l’album. Il avait été vraiment touché par « It Will End in Tears ». Il a donc eu l’idée de construire une vieille weatherhouse et ce concept de météo émotionnelle m’a paru être une image assez forte en soi pour être un bon symbole de ce disque. Ce titre s’est donc imposé de lui-même.
Y a-t-il un lien entre l’idée de famille du premier album et celle de maison et de météo émotionnelle de ce deuxième album ?
Wow ! Euh non (rires) ! Ce disque n’est pas si « domestique » que ça. C’était pas mal le cas sur Familial mais celui-là vient d’ailleurs, d’autres relations, qui ne sont pas forcément les miennes d’ailleurs.
Un jour (c’Ă©tait dans une interview accordĂ©e Ă LibĂ©ration Ă la sortie de Hail to the Thief) Thom a dĂ©clarĂ© que « l’idĂ©e de lâcher de nouvelles chansons dans la nature » l’emplissait « d’effroi ». Ressens-tu la mĂŞme chose ?
HĂ© bien disons que lorsqu’on a commencĂ© Ă faire ces morceaux j’entendais quelques mots dans ma tĂŞte mais Ă part quelques vers je n’avais pas de paroles, je ne m’y suis mis qu’après avoir fini d’enregistrer les arrangements. J’ai continuĂ© Ă composer après la sortie de Familial, je trouvais des mĂ©lodies, et j’ai progressivement amassĂ© assez de nouveaux morceaux pour faire un disque. Mais j’avais besoin de bons textes pour me lĂ©gitimer dans la position de celui qui fait son propre album. Je ne pouvais pas faire du jetable, ça devait venir de ce que j’avais vraiment Ă dire, gĂ©nĂ©rer de l’Ă©motion. Les textes m’ont donc pris du temps. Je voyais plus ou moins les diffĂ©rents sujets affleurer derrière chaque morceau, mais je ne savais pas si j’allais les aborder de manière positive ou nĂ©gative. Tout cela a Ă©tĂ© conditionnĂ© par l’atmosphère des chansons elles-mĂŞmes. L’expĂ©rience Ă©motionnelle qu’elles avaient Ă offrir.
Tu avais procédé comme ça sur Familial ?
Oui, c’est une approche qui m’est assez naturelle. Je trouve ça pratique. C’est donc en train de devenir un petit savoir-faire. C’est bien, ça me donnera sans doute encore plus de satisfaction si j’ai la chance de pouvoir faire un troisième album.
Tu soulignes que jouer les singer-songwriter est nouveau pour toi. Quelle était plus précisément ton expérience en la matière avant de composer Familial ? Avais-tu commencé à chanter et à composer dans ton coin depuis un petit moment ?
Pas vraiment. Avant Familial, j’avais fait des choeurs pour Radiohead (sur « There There », « 2+2=5 », « I Will » et « Go to Sleep » – nda) et j’y contribue au processus d’écriture, mais c’est tout. J’en suis donc encore en pleine Ă©volution pour ce qui est de porter une mĂ©lodie vocalement et d’apporter les progressions d’accords, la structure d’un morceau. Ceci dit, c’est pareil pour mon jeu de batterie.
Lorsque tu t’es pris de passion pour la musique et le rock, ado, tu Ă©tais plus attirĂ© par faire de la batterie ou Ă©crire des chansons ?
Quand j’ai commencĂ© la musique Ă 13-14 ans, j’étais très attirĂ© par la batterie, mais j’écrivais aussi. J’ai peu Ă©crit de chansons et d’un niveau très inĂ©gal, mais quand Radiohead s’est formĂ©, je me suis concentrĂ© sur mon jeu de batterie, je ne me suis remis Ă composer que vers 35-40 ans. J’ai repris tout ça au moment oĂą j’approchais le milieu de ma vie.
D’oĂą le feeling moyenâgeux de certains arrangements de Weatherhouse ?
Oui, peut-être (rires) ! Parce que j’en suis là , tu sais, j’ai 47 ans maintenant !
A ce stade ça tu voulais plutôt faire tes propres morceaux que jouer de la batterie dans un autre groupe que Radiohead ?
J’ai eu aussi l’occasion de jouer de la batterie avec d’autres gens, mais j’avais surtout envie d’élargir mon horizon musical. Avec Radiohead, on a jouĂ© presque exclusivement ensemble pendant 20 ans. On a formĂ© le groupe au lycĂ©e et on a vĂ©cu cette expĂ©rience depuis Pablo Honey jusqu’à , je dirais, Amnesiac. Et durant tout ce temps – dans une certaine mesure ça ne s’applique pas Ă Thom – on a appris Ă jouer ensemble. C’était important, ça nous a permis de poser plein de choses au sein du groupe, mais je pense qu’Ă un moment tu as besoin de jouer avec d’autres gens pour continuer Ă Ă©voluer en tant que musicien. Et jouer de la batterie dans un autre groupe ou faire mes propres chansons, ça Ă©tend ma musicalitĂ© et ça alimente ce que peut faire dans Radiohead.
Est-ce que ça veut dire que depuis environ Amnesiac le fonctionnement de Radiohead te permet de te consacrer Ă tes projets et que tu n’aurais pas pu le faire avant ce disque ?
Oui, et c’est intĂ©ressant. Je pense qu’en tant que groupe on est arrivĂ© Ă un moment oĂą on peut prendre le temps de faire ça. OĂą on a cette disponibilitĂ© d’esprit. Ce n’Ă©tait pas encore le cas Ă l’Ă©poque de Hail to the Thief par exemple. Les enjeux Ă©taient tels qu’ils rĂ©clamaient de ne se concentrer que sur Radiohead. Hail to the Thief Ă©tait un gros coup Ă jouer, ce disque a coĂ»tĂ© beaucoup d’argent…
Combien ?
DĂ©solĂ©, je n’ai pas le cerveau d’un comptable, mais assez pour qu’on doive faire attention.
Radiohead Ă©tait encore un enfant qui a besoin de toute l’attention de ses parents ?
Oui, c’est une bonne comparaison, je l’aime bien (rires) !
Les autres membres de Radiohead t’ont-ils dit ce qu’ils pensaient de ton nouveau bĂ©bĂ© ?
Non (rires) ! Mais ça m’intĂ©resse toujours de savoir qu’ils pensent, que ça concerne ma musique ou celle d’un autre. On s’entend toujours très bien et c’est une relation musicale très importante pour moi. Après, est-ce qu’ils aiment ou non ce que je fais, je ne sais pas, mais en fait ce n’est pas important, ce qui importe c’est ce que moi j’en pense et qu’ils y reconnaissent une certaine qualitĂ© comme je le fais pour eux quand ils font leurs trucs. Je reste Ă l’Ă©coute mais voilĂ , leurs avis ne vont pas influencer ce que je fais.
Fuck you, guys !
Non, je n’ai jamais dit ça (rires) ! Je suis bien trop poli pour ça.
Et tes concerts alors, comment ça se passe ? Ça te stresse de jouer tes chansons ?
Oh oui ! Mais les concerts de Weatherhouse seront diffĂ©rents de ceux de Familial. Comme Weatherhouse est un album plus sophistiquĂ© je jouerai dans une toute nouvelle configuration. Mais ça me donnera aussi l’occasion de rĂ©interprĂ©ter des morceaux de Familial Ă la lueur de cette nouvelle palette musicale. Je trouve ça important de faire des concerts. Tu fais un album et en gĂ©nĂ©ral tu trouves que tes morceaux sont bons mais ils prennent une autre dimension en live. Familial m’a d’ailleurs permis de faire cette expĂ©rience de la scène avec mes chansons. C’Ă©tait enrichissant. Je vais pouvoir en profiter pour aller plus loin. Ça va ĂŞtre bien. Je ne sais pas encore oĂą ce sera mais je vais d’ailleurs venir jouer Ă Paris en fĂ©vrier…
Oui, ce sera le 6 février à la Maroquinerie.
T’es déjà au courant ? La salle a déjà relayé la date ? Je passe pour qui ? J’aurais dû apprendre ma leçon avant l’interview (rires) !
En as-tu profité pour rôder quelques blagues histoire de meubler entre les morceaux ?
Non, je ne m’y risquerai pas (rires) ! Y’aurait des silence gĂŞnĂ©s de cinq secondes !
Au fait, tu ne m’as pas dit – mais je ne t’ai pas demandĂ© : quels sont les batteurs qui t’ont donnĂ© envie de te mettre Ă l’instrument quand tu Ă©tais jeune ?
Oh ! Le premier batteur qui m’a vraiment plu, c’est Stewart Copeland (batteur de Police – nda). Après pour moi, il y a eu Keith Moon (des Who – nda), John Bonham (de Led Zep – nda), Mitch Mitchell (de The Jimi Hendrix Experience – nda) et ce batteur, Dave Ruffy qui jouait dans The Ruts. J’ai adorĂ© tous les batteurs de la pĂ©riode punk, qui avaient cette espèce d’énergie brute. C’est vraiment ce qui m’a attirĂ© au dĂ©part. Mais si tu remontes, tu retrouves cette Ă©nergie sèche, directe, chez d’autres batteurs. Chez Art Blakey, par exemple, tout est lĂ , chez Max Roach aussi (deux amĂ©ricains qui ont inventĂ© le style de batterie bepop moderne – nda)… Une bonne utilisation musicale de l’Ă©nergie, c’est ce qui m’a poussĂ© vers la batterie.
Aujourd’hui on entend d’ailleurs beaucoup dire que tu as un toucher jazzy. Qu’est-ce que tu en penses ?
C’est chouette (rires) ! Je suis très flatté que les gens disent ça.
Final touch, Phil : Ă propos de batteurs et d’inventeurs, je pense Ă Robert Wyatt. Est-il important pour toi, dans ton rapport Ă la musique, ton Ă©volution musicale ?
C’est un personnage extraordinaire, un batteur fantastique et un excellent songwriter. Il y a quelque chose de complet chez lui, comme musicien et comme artiste… C’est quelqu’un que tu reconnais. Quand tu entends sa musique tu n’as pas besoin de savoir que c’est du Robert Wyatt, tu le sais, voilĂ . Et ses morceaux me semblent tellement avoir leur propre univers que ce serait dur de revendiquer son influence ou de juste reprendre un de ses morceaux.
C’est marrant que tu dises ça car je ne saurais pas vraiment te l’expliquer lĂ en anglais mais je sens une vraie connexion entre sa musique, notamment celle de Rock Bottom, et celle que Radiohead produit depuis la pĂ©riode Kid A / Amnesiac…
Tu es la première personne Ă me dire ça, mais c’est une bonne analogie. IntĂ©ressant…
J’ai essayĂ© de savoir ce que lui en pensait quand j’ai eu l’occasion de l’interviewer il y a cinq ans, mais il n’a su me rĂ©pondre pour la simple et bonne raison qu’il m’a avouĂ© ne pas vraiment connaĂ®tre Radiohead !
Je me suis donc trompé sur son compte. Robert Wyatt est un odieux personnage (rires) !
Ahah ! Merci Phil, c’était chouette de discuter avec toi.
Merci Ă toi. Encore pardon pour ne pas avoir Ă©tĂ© disponible tout Ă l’heure. Merci d’avoir attendu.
Pas de problème. On se verra peut-être en février.
Oui, s’il te plait, viens !
J’essaierai, bye !
Bye !
Merci à Stéphane Mélo pour son aide en traduction/transcription.